Plat emblématique du patrimoine culinaire français, le coq au vin évoque des souvenirs de repas dominicaux, de tables conviviales et de saveurs profondes qui réchauffent le cœur. Autrefois plat mijoté pendant des heures dans les fermes de Bourgogne, il symbolise une cuisine de terroir, généreuse et authentique. Pourtant, qui a encore le temps de surveiller une cocotte sur le feu une demi-journée ? C’est ici que la technologie vient au secours de la tradition. Grâce au Cookeo, ce monument de la gastronomie devient accessible, rapide, et tout aussi savoureux. Loin de dénaturer la recette, votre multicuiseur intelligent va en sublimer les arômes en un temps record, attendrir la viande jusqu’à la rendre fondante et créer une sauce nappante, riche et parfumée. Préparez-vous à redécouvrir ce grand classique et à épater vos convives sans passer votre journée en cuisine. Nous allons vous guider pas à pas pour transformer ce plat rustique en une véritable expérience gastronomique moderne.
20 minutes
40 minutes
facile
€€
Ingrédients
Ustensiles
Préparation
Étape 1
Avant toute chose, préparez vos ingrédients. Égouttez soigneusement les champignons de Paris, les carottes en rondelles et les oignons grelots pour retirer l’excédent d’eau de conserve ou de vinaigre. Si vos morceaux de coq sont surgelés, assurez-vous qu’ils soient bien décongelés et épongez-les avec du papier absorbant. Cette étape est cruciale pour obtenir une belle coloration lors de la cuisson.
Étape 2
Allumez votre Cookeo et sélectionnez le mode ‘Dorer’. Versez l’huile dans la cuve et laissez-la chauffer quelques instants. Ajoutez les lardons fumés et faites-les revenir jusqu’à ce qu’ils soient bien dorés et croustillants. À l’aide d’une écumoire, retirez les lardons de la cuve et réservez-les dans une assiette. Conservez la graisse de cuisson dans la cuve, elle est pleine de saveurs !
Étape 3
Dans cette même graisse, déposez les morceaux de coq. Ne surchargez pas la cuve, procédez en deux fois si nécessaire pour que chaque morceau puisse bien colorer. Faites-les dorer sur toutes leurs faces. La réaction de Maillard, cette caramélisation des sucs de la viande, va créer la base aromatique de votre plat. Une fois bien dorés, retirez les morceaux de coq et réservez-les avec les lardons.
Étape 4
Ajoutez le beurre dans la cuve, puis les carottes et les oignons grelots égouttés. Faites-les revenir pendant environ deux minutes, en remuant doucement avec une spatule en bois. Saupoudrez ensuite la farine sur les légumes. C’est ce qu’on appelle singer : cette technique consiste à enrober les aliments de farine pour lier et épaissir la sauce pendant la cuisson. Mélangez bien pendant une minute pour cuire légèrement la farine et éviter le goût pâteux.
Étape 5
C’est le moment de l’étape spectaculaire : le flambage. Versez le cognac dans la cuve chaude et, si vous vous sentez à l’aise et en sécurité, penchez légèrement la cuve pour que les vapeurs d’alcool s’enflamment au contact de la résistance. Sinon, laissez simplement l’alcool s’évaporer quelques secondes. Ensuite, grattez bien le fond de la cuve avec votre spatule pour détacher tous les sucs de cuisson caramélisés. C’est le déglaçage : une action qui permet de dissoudre les sucs attachés au fond du récipient pour enrichir la sauce.
Étape 6
Versez progressivement le vin rouge tout en continuant de remuer pour bien dissoudre la farine et éviter les grumeaux. Ajoutez le fond de veau déshydraté, le bouquet garni, l’ail en semoule, une pincée de sel et quelques tours de moulin à poivre. Portez ce mélange à une légère ébullition en mode ‘Dorer’ pour que les saveurs commencent à fusionner.
Étape 7
Replacez les morceaux de coq et les lardons réservés dans la cuve. Ajoutez également les champignons de Paris égouttés. Immergez bien tous les éléments dans la sauce au vin. L’ensemble de la garniture doit être presque entièrement recouvert par le liquide. C’est cette immersion qui garantira une viande incroyablement tendre et parfumée.
Étape 8
Fermez le couvercle de votre Cookeo et verrouillez-le. Programmez le mode ‘Cuisson sous pression’ (ou ‘Cuisson rapide’) pour une durée de 35 minutes. Vous pouvez maintenant vous détendre, votre multicuiseur s’occupe de tout. La cuisson sous pression va permettre de réduire considérablement le temps de cuisson tout en attendrissant les fibres de la viande comme l’aurait fait un mijotage de plusieurs heures.
Étape 9
Une fois la cuisson terminée, laissez l’appareil évacuer la vapeur avant d’ouvrir le couvercle en toute sécurité. Retirez le bouquet garni. Goûtez la sauce et rectifiez l’assaisonnement en sel et en poivre si nécessaire. Si vous trouvez la sauce un peu trop liquide à votre goût, vous pouvez la faire réduire quelques minutes en mode ‘Dorer’ jusqu’à obtenir une consistance nappante. Servez immédiatement, bien chaud.
Mon astuce de chef
Pour un coq au vin encore plus parfumé, n’hésitez pas à faire mariner la viande la veille. Dans un grand plat, déposez les morceaux de coq, versez le vin rouge, ajoutez le bouquet garni et quelques grains de poivre. Couvrez et laissez reposer au réfrigérateur pendant au moins 12 heures. Le lendemain, égouttez la viande (conservez la marinade pour la cuisson !) et séchez-la bien avant de la faire dorer. Cette macération va permettre au vin d’imprégner la chair en profondeur, pour un résultat d’une tendresse et d’une saveur incomparables.
Quel vin pour sublimer votre coq au vin ?
L’accord le plus évident et le plus harmonieux est de servir le même type de vin que celui utilisé pour la recette. Optez pour un vin rouge de Bourgogne, élaboré à partir du cépage Pinot Noir. Choisissez une bouteille de qualité supérieure à celle de la cuisson pour apprécier toutes ses subtilités. Un Gevrey-Chambertin, un Pommard ou un Nuits-Saint-Georges, avec leurs notes de fruits rouges et leur structure élégante, créeront un dialogue parfait avec la sauce riche du plat. Si vous souhaitez explorer d’autres régions, un vin de la vallée du Rhône comme un Gigondas ou un Châteauneuf-du-Pape, plus puissant et épicé, offrira un contraste intéressant et soutiendra magnifiquement la richesse du coq au vin.
Le coq au vin, une icône du terroir français
L’origine du coq au vin se perd dans les brumes de l’histoire, une légende l’attribuant même à l’époque de la conquête de la Gaule par Jules César. Un chef gaulois aurait envoyé un coq, symbole de la fierté de son peuple, au conquérant romain pour le narguer. César, en retour, l’aurait invité à dîner et lui aurait servi ce même coq, cuit dans du vin. Historiquement, il s’agit surtout d’un plat paysan, né de la nécessité d’attendrir la viande coriace des vieux coqs en la faisant longuement mijoter dans le vin local. Chaque région viticole française a développé sa propre version : au vin jaune et aux morilles dans le Jura, au Riesling en Alsace, ou encore au Madiran dans le Sud-Ouest. C’est cependant la version bourguignonne, au vin rouge, lardons et champignons, qui s’est imposée comme la référence absolue, élevée au rang de classique de la haute cuisine par des chefs comme Auguste Escoffier au début du XXe siècle.
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